Accusé de malversations au moment de son transfert du Santos FC au FC Barcelona à l'été 2013, Neymar a vu le Ministère Public espagnol réclamer 2 ans de prison à son encontre, ainsi qu'une amende de 10 millions d'euros.
Ces malversations présumées seraient d'ordre fiscales (fraudes et corruption).
Présents également sur le banc des accusés, deux anciens Présidents du Barça, Sandro Rosell (2010-2014) et Josep Maria Bartomeu (2014-2020), qui risquent eux jusqu'à 5 ans d'emprisonnement. Enfin, les deux parents de “Ney” sont aussi dans la fenêtre de tir de la justice espagnole.
A propos du paternel, l'attaquant brésilien a déclaré à la barre : “Je signe ce que mon père me dit”, traduisant ainsi son absence à la table des négociations en 2011, lorsque l'accord entre les deux clubs avait été trouvé, 2 ans avant la signature.
Pour rappel, Neymar et les autres protagonistes ont été attaqués par la société DIS, qui gérait une grande partie des droits économiques du joueur jusqu'à son départ du Brésil en 2013. Elle s'estime lésée, car le transfert initialement estimé à 57,1 millions (40 pour la famille du joueur et 11,1 pour Santos et 6 pour DIS) a en réalité, selon la justice espagnole, coûté 83 millions.
C'est la 3ème fois que le joyau Auriverde fait face à la justice.
La première fois était en 2016 pour une affaire de fraude fiscale également liée à ce transfert, et qui avait été résolue par un accord entre la Cour et le Barça, le club catalan acceptant de payer une amende de 5,5 M€.
La seconde fois est plus récente, en 2020, quand Neymar était cette fois opposé au Barça, lui réclamant une prime de 43,6 M€, et l'état-major Blaugrana l'accusant de ne pas avoir respecté son contrat lors de son départ au Paris SG. Le joueur avait été initialement condamné à payer 6,79 millions, mais ce dernier et le club avaient finalement conclu un arrangement à l'amiable, mettant fin à tous leurs litiges.
Revenu depuis à Paris, Neymar n'aura plus à retourner en Catalogne jusqu'à la fin du procès prévu le 31 octobre.