Daniel Riolo, le Chroniqueur de RMC Sport revient sur la démonstration du Paris Saint-Germain sur la pelouse du Bayer Leverkusen ce mardi (4 à 0) en quart de final aller de la Ligue des Champions.

« A Leverkusen, le PSG était donc dans la même situation que l'an dernier. Un an tout pile. Avant le match aller à Valence. Le moment de vérité. Expression usée jusqu'à la corde mais tellement juste qu'il ne faut pas en chercher une autre. Dominateur en championnat, presque assuré du titre mais ayant besoin de cette Ligue des Champions pour bien signifier que le « projet » PSG avance. Et comme l'année dernière, l'adversaire est à la portée des Parisiens. Dans l'idée commune, Paris doit passer. Comme en L1, la seule question pour Blanc est celle de savoir qui à gauche d'Ibra. Au vu de ses dernières prestations, Pastore pouvait prétendre à une place de titulaire, mais c'est Lavezzi qui est là.
Pression ? Scepticisme ? Avant cette rencontre, les matches du PSG n'avaient pas été toujours bien maîtrisés et il fallait apporter une réponse claire. Le début est excellent. Volonté de possession, présence au contact, bon pressing et but dès la 3e. Matuidi remarquablement servi par Verratti. Mieux c'eut été presque indécent. La première période oscille entre gestion du jeu et moments de réaction du Bayer. Il y a peu d'occasions mais on a néanmoins la nette sensation que Paris est plus fort.
C'est dans le dernier quart d'heure de cette période que le PSG va entrer dans le concret. Lavezzi, réveillé par l'odeur de la LDC, est très bon. Il obtient un peno qu'Ibra marque tranquillement. Et puis parce que finalement il y a longtemps qu'on n'a pas employé la bonne vieille expression « Ibracadabra », le Suédois nous met un but somptueux pour boucler le 8e de finale en une mi-temps !
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On voulait savoir et on en sait beaucoup plus sur un PSG capable d'élever clairement son niveau au moment voulu. Notons dans cette première période parfaite que la possession n'a pas atteint des sommets type L1. En-dessous de 60%, le PSG peut aussi se balader, à condition comme dans ce match d'être parfaitement efficace.
A 3/0, la seconde période est presque inutile. Et quand Spahic prend un rouge pour une énième tarte dans la tronche de l'adversaire, ça devient vraiment très facile pour Paris. Les séquences de possession digne de FIFA 14 anesthésient la partie. Le Bayer se transforme peu à peu en équipe de L1 venue au Parc prendre sa fessée. A ce sujet, notons tout de même qu'il est très rare que Paris joue à l'extérieur sur une belle pelouse. C'est quand même mieux que les terrains pour bourrins de notre championnat. La fin de match est tellement simple que Blanc peut faire tourner en toute quiétude. áa permet à Cabaye de mettre son 1e but au PSG.
4/0 à l'extérieur en 8e de LDC, c'est rare et beau. Leverkusen est donc déjà une histoire ancienne car à moins d'avaler toute une usine de produit Bayer, impossible d'envisager l'équipe allemande empêcher le PSG en quart de finale⬦ »