Dans une interview accordée à RMC, l'ancien président de l'OM s'est exprimé sur le PSG et le Classico de dimanche.
Maintenant reconverti dans la politique, Pape Diouf a été questionné sur son club, l'OM, mais des questions lui ont été posées sur sa relation avec le PSG.
Pape Diouf, comment analysez-vous le fait que le PSG séduise désormais à Marseille ?
Evidemment, ça ne fait pas plaisir de dire qu’on prend du plaisir à regarder le PSG jouer et un peu moins l’OM. Mais on sait aussi qu’en football, il y a bien souvent des cycles. Aujourd’hui, le cycle est plutôt favorable au PSG. Il y a d’abord la présence de joueurs de très grande qualité au sein de l’effectif du PSG. Un garçon comme Zlatan suscite un tel intérêt, une telle passion, pour l’amateur de football qu’on ne peut pas non plus nier son apport. C’est vrai que c’est peut-être la première année depuis la nuit des temps que je mets à regarder un match du PSG sans ressentiment particulier. Mais ne nous trompons pas, s’il y a un basculement qui se produit en faveur du PSG ailleurs en France, à Marseille, on est quand même avant tout à 100% pour l’OM.
Une vente du club est-elle nécessaire si l'OM veut un jour rivaliser avec le PSG ?
D’abord, il faudrait que Margarita Louis-Dreyfus veuille vendre le club. C’est la condition première. Il lui appartient, donc il n’y a qu’elle qui peut prendre la décision. Donc attendons de voir. Si demain, un investisseur à la qatarienne ou à la monégasque se présente, je pense que Margarita Louis-Dreyfus serait assez lucide et qu’il serait évident pour elle qu’il serait difficile de continuer à entretenir le club comme elle le fait, plutôt que de lui donner une chance de prendre une nouvelle dimension. Pour le moment, à ma connaissance en tout cas, il n’y a pas de nouveaux investisseurs qui se soient présentés. Au vu de ce qu’il se passe à Paris et à Monaco, il n’est pas exclu que dans les mois ou les années à venir, cet investisseur se fasse connaître. Mais cela devra passer par l’accord de Margarita Louis-Dreyfus.