L'entraîneur du Paris Saint-Germain Laurent Blanc était cet après-midi en conférence de presse, il a notamment parlé du Classico. Extrait …
« Moins de saveur ? Ce sera toujours un match particulier. On sait pourquoi. Pour qu’il y ait plus de piment, il faut que les deux équipes soient en haut de tableau. Vous mettez peut-être vous aussi moins de motivation, c’est d’ailleurs la presse qui a appelé ce match le Clasico. A l’époque, les dirigeants, les joueurs lâchaient plus de petites phrases, c’est vrai. C’est vous qui êtes les plus dépités parce que vous n’avez rien à vous mettre sous la dent… Mais il y a trois points, une rivalité nord-sud, capitale-province, ces ingrédients sont toujours là mais vous n’avez pas le client pour faire monter la sauce. (…) C’est un match particulier pour les supporters. (…) La pression ? On a toujours la pression du résultat. Nous ne sommes pas les seuls. Hier avant Evian-Nantes, il y avait de la pression pour d’autres raisons. (…) Pas de club ennemi à la hauteur en France ? Nous avons un rival, c’est Monaco, il est très dangereux. Ne faites pas des parallèles avec d’autres pays, avec l’Italie, l’Espagne. Ce serait préférable d’avoir d’autres concurrents pour le PSG et pour Monaco, mais il faut des joueurs donc des moyens. (…) A l’aller, ce fut un des meilleurs matches du PSG, à 10 contre 11. Je ne sais pas comment ils vont jouer. Nous, tout le monde sait comment on va jouer. On a la même pression que d’habitude, gagner le match. Le PSG devient plus populaire avec son jeu ? Je ne sais pas, je pense que le PSG est populaire. Un grand club, on le juge par ses résultats, par son jeu, ses joueurs, ses dirigeants. Il y a encore du travail. La victoire en Champions League avait rendu populaire l’OM. Quel marseillais aurait le niveau pour prétendre à une place de titulaire au PSG ? J’ai un avis, tout le monde a son avis… Gignac ? A la place d’Ibra ? Valbuena ? on ne va pas rentrer dans les détails… Ils vont venir avec des ambitions, comme toutes les équipes, avec Montpellier comme exemple, ils le disent, ils ont raison de le penser. »