Fabian Ruiz et l'Espagne défont l'Italie d'un Donnarumma précieux

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  • Publié : 21 juin 2024 à 04:43
  • Dernière modification : 21 juin 2024 à 13:36
Le duel très attendu entre l’Italie et l’Espagne n’a pas vraiment eu lieu: la Roja, séduisante et supérieure dans tous les registres, n’a laissé aucune chance aux champions d’Europe en titre, surclassés 1 à 0, jeudi à Gelsenkirchen. Les joueurs du club de la capitale Fabian Ruiz et Gianluigi Donnarumma se sont affrontés et ont brillé lors de cette rencontre.

 

L’équipe de Luis de la Fuente a complêtement étouffé la Nazionale, qui a tenu miraculeusement le choc pendant près d’une heure grâce aux parades répétées du gardien du club de la capitale Gianluigi Donarumma, avant de malheureusement craquer face à deux jeunes ailiers sans complexes, Lamine Yamal et Nico Williams.

 

Déjà en vue contre la Croatie, Fabian Ruiz a mis à contribution son coéquipier du Paris SG qui a détourné au-dessus de sa transversale une frappe tout simplement splendide .

 

À l’issue d’une première période outrageusement dominée par les Espagnols (9 tirs espagnols dont quatre cadrés, pour une seule occasion italienne, non cadrée, une tentative de Federico Chiesa dans le temps additionnel), Luciano Spalletti a tenté une réaction rapide de ses joueurs.

 

Il a fait sortir Davide Frattesi et Jorginho, tout simplement lessivés par Pedri et Rodri dans l’entrejeu, pour les remplacer par Andrea Cambiaso et Bryan Cristante, au registre beaucoup plus physique.

 

Cependant, il en fallait plus pour perturber la belle mécanique espagnole qui a fini par concrétiser sa nette domination à la 55e minute grâce à un nouvel éclair de Williams...

 

Après un énième débordement de sa part, son centre fuyant a été propulsé dans son propre but par Riccardo Calafiori.

 

Ce but et deux nouveaux remplacements ont fini par réveiller l’Italie, qui avait perdu ses deux précédentes rencontres contre la Roja.

 

Après avoir récupéré un ballon dans l’entrejeu, Cristante a pris à contrepied la défense espagnole, mais son centre a filé devant le but d’Unai Simon, Matteo Retegui, entré peu avant, trop court sur cette action ratant le ballon de peu.

 

Si la Nazionale a mieux fini et a retrouvé un peu de punch en attaque, c’est encore l’Espagne qui s’est offert l’occasion la plus nette grâce à Williams dont la frappe enroulée a été repoussée par la transversale de Donnarumma, battu.

 

Le gardien du PSG a très clairement sauvé son équipe d’une raclée, avec deux arrêts dans le temps additionnel face à Ayoze.

 

Avec deux victoires en deux matchs, l’Espagne a empoché son billet pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024 et envoyé un message fort: assurée de finir en tête du difficile groupe B, il faudra compter sur elle pour aller chercher une quatrième couronne européenne le 14 juillet à Berlin.