Le PSG à sa main face à Toulouse
- Publié : 22 novembre 2024 à 23:55
- Dernière modification : 23 novembre 2024 à 10:28
Après la dernière trêve internationale de l'année civile, le Paris SG retrouvait ce vendredi l'exercice domestique avec la réception de Toulouse. Et avec une équipe remaniée (voir ci-dessous), le club de la capitale n'a pas eu à forcer son talent pour venir à bout des Pitchouns.
Un turnover qui s'est ressenti
La rencontre du soir coincée entre le retour des sélections et la Ligue des Champions, Luis Enrique avait opté pour plusieurs changements au coup d'envoi. Ainsi, Lucas Beraldo prenait la place de Willian Pacho dans l'axe de la défense, tandis que Vitinha était numériquement suppléé par Désiré Doué (en intervertissant avec Joao Neves, évidemment). Diminués avec leurs nations, Gianluigi Donnarumma (toutefois présent sur le banc) et Nuno Mendes étaient quant à eux remplacés par Matvey Safonov et Yoram Zague. Enfin, la suspension de Marquinhos donnait l'occasion à Milan Skriniar de grappiller du temps de jeu et à Achraf Hakimi de récupérer une nouvelle fois le brassard de capitaine.
Et avec cette équipe 1 bis, le jeu Rouge et Bleu fut laborieux, à la limite du soporifique. Malgré tout, quelques banderilles furent plantées, avec notamment un tir tendu de Warren Zaïre-Emery repoussé par Restes (22e) et une frappe enveloppée de Bradley Barcola bien lue par le portier haut-garonnais (34e).
Doué n'a pas saisi sa chance
Positionné dans un rôle de milieu relayeur mais en réalité très libre sur le terrain, Désiré Doué avait toutes les clés pour prendre le jeu francilien à son compte. Force est de constater que l'ancien rennais n'a pas su le faire, à l'inverse d'un Zaïre-Emery extrêmement remuant.
Mais l'ouverture du score vint finalement de la part du troisième larron du mitard, à savoir Joao Neves. Servi par un centre à mi-hauteur d'Hakimi, le transfuge du Benfica expédia une parfaite volée à ras de terre, laissant Restes scotché sur sa ligne (35e, 1-0).
Danger et soulagement
Changement à la pause, avec l'entrée de Vitinha pour Zague. Une substitution qui repositionna Neves dans un rôle hybride de latéral gauche en phase défensive mais toujours au cœur du jeu ballon dans les pieds parisiens. Et le Lusitanien s'en est très bien sorti !
Malheureusement, la physionomie globale resta la même que celle du premier acte. A contrario même, en-dehors du but refusé à Zaïre-Emery pour un hors-jeu de Marco Asensio (54e), ce sont les visiteurs qui ont acculé les nôtres. Entre la 69e et la 79e minute, les ouailles de Carles Martinez Novell ont enchaîné les situations très chaudes.
Heureusement pour le PSG, "WZE" fut l'auteur d'un tacle salvateur dans les pieds d'un Aboukhlal qui s'en allait défier Safonov (69e). Avant de se rendre coupable dans les 60 secondes suivantes d'une mauvaise relance dans l'axe. Erreur que Babicka n'exploita pas en envoyant le ballon dans les nuages (70e). Pas plus de réussite pour Cresswell (73e, tête non-cadrée) ni Magri (79e, arrêt de Safonov).
La muraille franchie, maintenant le mur
L'orage passé, le Paris SG mit un dernier coup de collier, ce qui eut le don d'achever les Violets (qui jouaient ce soir en jaune). Sur un second ballon suite à un nouveau centre -repoussé cette fois- d'Hakimi, Beraldo fusilla Restes à bout portant (84e, 2-0). Puis Vitinha paracheva le succès local en effacant le tout jeune Canvot avant d'ajuster le gardien toulousain (90e, 3-0). Un résultat très lourd pour le TéFéCé qui restait sur trois victoires successives sans encaisser la moindre réalisation !
Après avoir ainsi escaladé la muraille du moment en Ligue 1, Paris va maintenant devoir se frotter à un sommet bavarois. Vainqueur d'Augsburg ce soir avec un hat-trick d'Harry Kane (3-0), le Bayern Munich a lui aussi besoin de points en Ligue des Champions (6 pts en 4 journées, 17e) et aura donc à cœur de faire le plein mardi à 21h. Aux Rouge et Bleu de se montrer...à la hauteur !