Le PSG verni face à Girona
- Publié : 18 septembre 2024 à 23:28
- Dernière modification : 18 septembre 2024 à 23:42
En pleine bourre en Ligue 1 depuis la reprise au mois d'août, le Paris SG abordait sa première sortie européenne de la saison avec confiance. D'autant qu'avec le nouveau format de la Champions League et avant d'affronter Arsenal, l'Atlético de Madrid, le Bayern Munich et Manchester City, les Rouge et Bleu se savaient dans l'obligation de l'emporter face à Girona, sensation de Liga l'an passé, mais au pedigree moins important que les monstres susnommés.
"Nous rompichâmes"
La formation alignée par Luis Enrique au coup d'envoi ne présentait qu'une surprise. Il est vrai que si l'absence de Gianluigi Donnarumma était programmée, offrant sa première francilienne à Matvey Safonov ; Fabian Ruiz était préféré à Joao Neves, replaçant ainsi Vitinha en regista. Un choix sûrement dicté par le désir d'apporter une dimension plus physique à l'entrejeu des locaux. En face, Michel n'était pas en reste avec un vrai choix fort. Celui d'enlever Danjuma du onze afin d'y introniser Van De Beek, l'ancien blacklisté de Manchester United.
Après une bonne entame de rencontre, ponctuée par une frappe d'Achraf Hakimi (11e) et un tir un peu trop croisé de Marco Asensio après une talonnade de Warren Zaïre-Emery (12e), le rythme tomba...et pas qu'un peu. Se contentant de ronronner, le PSG ne mit plus en danger son adversaire. Les Catalans qui profitèrent du manque d'intensité (notamment au pressing) pour faire eux aussi étalage de leur technique balle au pied.
Seule "animation" avant la fin de la première mi-temps, la sortie sur blessure de Marco Asensio, remplacé par Randal Kolo Muani (39e).
Rythme mais inefficacité
La première frappe cadrée du match n'arriva finalement qu'au début du second acte, mais la tentative de Fabian Ruiz fut trop molle pour inquiéter Gazzaniga (48e). Prenant de plus en plus confiance, les partenaires d'un Bryan Gil savoureux commencèrent à se rapprocher dangereusement de la cage gardée par Safonov. C'est alors que Paris prit le costume qui lui va le mieux : celui de contre-attaquant. Mis sur orbite par Kolo Muani, Ousmane Dembélé s'en alla vers le portier argentin. Choisissant l'option solo alors qu'il avait Bradley Barcola à sa gauche, l'ambidextre vit l'extraordinaire retour de Krejci. Un geste défensif qui vaut un but (55e).
Néanmoins, cette action aura eu le mérite d'en déclencher davantage derrière, donnant enfin un peu de spectacle aux supporters présents au Parc des Princes (26 tirs au total). Mais ni Dembélé encore (62e, gros arrêt de Gazzaniga sur l'arrête), ni un très bon Kolo Muani (70e, tête décroisée & 82e, en se retournant) ne trouvèrent la faille.
Le coup de bol
Pire encore, Hakimi rata ce qu'on crut alors être la balle de match. Seul à bout portant, le latéral droit marocain buta sur l'excellent Paulo Gazzaniga (85e). Excellent certes, mais surtout infortuné. En effet, alors que l'on se dirigeait vers un match nul et vierge qui aurait fait office de contre-performance, Nuno Mendes déborda et vit son centre tendu détourné dans son propre but par l'ancienne doublure d'Hugo Lloris à Tottenham (90e, 1-0).
Une veine dont se contentera le club de la capitale, qui finit avec les 3 points. Néanmoins, la partition n'a pas forcément de quoi rassurer, surtout quand on sait que se profile la montée crescendo évoquée en début de papier. À charge à "Lucho" et ses ouailles de gommer ce qui ne va pas (intensité, efficacité) et de présenter un meilleur visage à l'Emirates Stadium mardi 1er octobre. En attendant, c'est un déplacement à Reims qui attend les nôtres pour le compte de la 5e Journée domestique.