Luis Enrique : "Il faut gagner le match contre Rennes"

Tout d'abord, le coach espagnol s'est exprimé au sujet de la rencontre face au club breton ce vendredi, qu'il ne compte pas négliger malgré le choc face à Arsenal planifié mardi :

Rennes est une équipe qui joue le haut du tableau. L'année dernière, elle nous avait créé des problèmes, même en Coupe de France. Ils ne laissent pas d'espace. Contre nous, les adversaires changent toujours des petites choses. 

 

Rennes est habitué à un pressing haut, mais je ne pense pas qu'ils le feront vendredi parce que c'est une équipe qui s'adapte. Mon travail est de faire face et de trouver des solutions. C'est une équipe qui joue le haut du tableau. 

 

Il n'y a pas de match facile, il y aura des problèmes, mais je suis quelqu'un d'optimiste sur ce type de matches. On joue au Parc et ça nous stimule. Arsenal ? À aucun moment contre Rennes je ne penserai à cette rencontre. Il faut gagner le match contre Rennes, tout le reste est le futur et ne m'intéresse pas.

Avec un début de saison sans aucune défaite, le tacticien parisien se dit très satisfait du jeu mis en place par son équipe :

Tout va bien, il y a une évolution par rapport à la saison passée. Le jeu se rapproche de plus en plus de ce que je veux mettre en place. Je suis très content et satisfait. Tout au long d'une saison, il y a une évolution, des bons moments et des moins bons.

 

Cela fait partie du processus logique de la croissance d'une équipe. L'équipe résout les problèmes que nous causent les adversaires. Je connais les standards et les objectifs du club. Nous voulons entrer dans l'histoire et, pour cela, il faut gagner tout ce que l'on peut.

Recruté cet été en provenance du Benfica Lisbonne, João Neves a su très vite s'adapter aux exigences de Luis Enrique, qui n'a pu s'empêcher de complimenter son joueur:

Ce que j'attends de lui est la même chose que j'attends de tous les joueurs au milieu. Il est parfaitement adaptable à mon idée de jeu. 

 

Il a une caractéristique vitale pour nous : ne pas perdre le ballon. Il y a la vision du jeu, sa puissance physique, son intelligence, sa relation avec ses coéquipiers.

 

Il s'adapte très rapidement. Lui et les autres joueurs qui sont arrivés ont une bonne connexion avec le reste de l'équipe.

L'ancien sélectionneur de la Roja s'est montré aussi très taquin avec la presse, notamment lorsqu'un journaliste lui a demandé comment il explique que son équipe soit moins flamboyante depuis deux matchs:

Plus ou moins flamboyante ? Ah, moins ! Je croyais que c’était plus brillant et je vous trouvais très positif. J’étais un peu surpris. C’est la vie, mon amour, c’est la vie.

À cela, il ajoute :

Je diminuerais mon salaire de 25 %, voire même de 50 %, pour ne plus avoir à parler à la presse. Mais je passe toujours de bons moments avec vous (les journalistes). J'aime beaucoup parler, et je vois que vous riez !