Paris en clair-obscur à Monaco
- Publié : 2 mars 2024 à 09:58
- Dernière modification : 2 mars 2024 à 11:11
A 4 jours du déplacement à San Sebastian pour le 8e de finale retour de Ligue des Champions face à la Real Sociedad, Paris ne s'est pas forcément rassuré à Monaco. Au mieux, il a montré un bel esprit de révolte qui lui a permis de repartir avec un point de la Principauté.
Blessures derrière, turnover devant, l'équipe était en grande partie remaniée pour ce match à Louis II. De nouveau capitaine en l'absence de Marquinhos, Kylian Mbappé retrouvait son côté gauche après un hiver passé à truster l'axe. Poste qui revenait ce vendredi à Gonçalo Ramos.
Dépassés par les événements
Mais les hommes de Luis Enrique ont vite pris la marée. Mis en grande difficulté par l'intensité imposée par ceux d'Adi Hütter, les Rouge et Bleu n'ont dû leur salut qu'à la performance XXL de Gianluigi Donnarumma. Minamino, Golovin, Akliouche et bien sûr Ben Yedder, tous ont buté sur un portier italien en très grande forme ces dernières semaines. Et quand il a été battu par l'inévitable capitaine monégasque, "Gigio" a pu compter sur la position initiale de hors-jeu de Balogun pour voir le but refusé (24e).
La première mi-temps fut également le théâtre de la sortie de Marco Asensio, touché à la cuisse (38e, entrée de Barcola). Selon les infos de Prime Video, le milieu espagnol ne devrait pouvoir assurer sa place à Anoeta mardi.
Mbappé, le buzz permanent
En parlant de changement, celui de Kylian Mbappé à la pause (pour Kolo Muani) a fait le buzz. Non seulement préservé pour le rendez-vous européen de la semaine prochaine mais aussi dans l'optique de commencer à s'habituer à jouer sans lui comme aime le répéter Luis Enrique, l'ancien du Rocher est réapparu en civil au retour des vestiaires et a en plus assisté à la seconde mi-temps depuis la tribune présidentielle aux côtés de sa mère Fayza -et non sur le banc au milieu de ses partenaires-.
Esprit de révolte
Les 45 dernières minutes ont été davantage disputées avec des Franciliens enfin plus en verve. Si Youssouf Fofana continuait sa moisson au pressing (16 ballons récupérés), les Parisiens ont tout de même pu développer leur jeu, dans la foulée des fulgurances de Barcola, mais également celles de Dembélé et Nuno Mendes eux aussi entrés en jeu (59e).
Créant le débat chez les supporters parisiens (nous y reviendrons bientôt), Vitinha a lui aussi pas mal tenté, mais n'a soit pas trouvé le cadre (41e, 56e), soit vu la superbe horizontale de Majecki (75e).
Au final, ce 0-0 n'a eu de nul que le nom, tant le spectacle a été enthousiasmant. Mais en ce qui concerne la partition du club de la capitale, il faudra qu'elle soit plus consistante mardi pour conserver l'avantage acquis à l'aller (2-0) et ainsi rallier les quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions continentales.