Service minimum pour le PSG face à Lens

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  • Publié : 2 novembre 2024 à 20:32
  • Dernière modification : 3 novembre 2024 à 12:54
Dominateur une majeure partie de la rencontre mais une nouvelle fois en grande délicatesse à la finition, le Paris Saint-Germain s'est imposé sur la plus petite des marges contre le RC Lens (1-0, 10e journée de L1), accentuant ainsi son avance au classement.

Une semaine après son retentissant succès sur la pelouse du stade Vélodrome (voir article), le Paris SG retrouvait le Parc des Princes ce samedi, à l'occasion de la réception du Racing Club de Lens. Et, au risque de radoter, nous avons assisté à un match habituel des Rouge et Bleu. Avec du contre-pressing, du mouvement, des belles phases collectives, mais au final un cruel manque d'efficacité.

 

Les promesses d'une Goleada

À 4 jours de l'accueil de l'Atlético de Madrid en Ligue des Champions, Luis Enrique décida de laisser Gianluigi Donnarumma sur le banc, titularisant ainsi Matvey Safonov. Deux autres turnovers de la part du technicien asturien : les choix Fabian Ruiz et Marco Asensio en lieu et place de Warren Zaïre-Emery et Lee Kang-In. En face, Will Still était privé de nombreux éléments (Fulgini, Aguilar, Medina et Frankowski, qui lui était de retour sur le banc).

Et comme à Marseille dimanche, Paris commença sa rencontre sur les chapeaux de roues, laissant entrevoir une fin d'après-midi riche en buts et en spectacle. En effet, profitant d'une passe en profondeur de Ruiz, Bradley Barcola grilla la politesse à toute la défense nordiste avant de donner une offrande à un Ousmane Dembélé qui n'eut plus qu'à pousser le ballon dans la cage vide (3e, 1-0).

 

Comme d'habitude disait Claude François

Mais une énième fois, les locaux peinèrent ensuite dans le dernier geste, jusqu'à ne plus marquer de la partie. Que ce soit Ruiz (14e, 29e), Dembélé (15e, poteau) ou encore Asensio (34e), tous pêchèrent au moment décisif. Symbole de ce qui est la meilleure défense de L1 (6 buts encaissés en 9 levées), Kevin Danso a pourtant passé un très difficile samedi, ce qui aurait dû faciliter la tâche des nôtres. Mais derrière lui s'est alors dressé un excellent Brice Samba, auteur de 7 arrêts au total.

La fin du premier acte se clôtura sur deux frayeurs. Il est vrai que coup sur coup, Ousmane Dembélé et Nuno Mendes restèrent au sol. Mais au final plus de peur que de mal pour les deux fusées parisiennes, qui gardèrent leur place.

 

Tension(s)

Après un retour des vestiaires sans histoire au niveau des actions, le fait du match survint à l'heure de jeu, quand Khusanov fut logiquement exclu pour un tacle sur la cheville d'Achraf Hakimi (59e). Mais Willy Delajod n'ayant pris sa décision qu'une fois après avoir consulté la VAR, Marquinhos avait en attendant choisi de rendre justice lui-même en se faisant l'auteur d'un très mauvais geste sur un adversaire. Susceptible d'être lui aussi expulsé, le capitaine brésilien ne reçu qu'un carton jaune. Une phase un peu symbolique de la tension ambiante depuis la pause...

En effet, lui aussi averti car jugé un peu trop excité dans sa zone technique, Will Still était ensuite venu auprès du corps arbitral dans le couloir afin d'avoir une discussion disons...animée.

 

Éternel goût d'inachevé

Pour en revenir au jeu, c'est paradoxalement Lens qui termina mieux le match en dépit de son infériorité numérique. Malgré quelques (vaines) tentatives, dont notamment la frappe enroulée de Barcola magnifiquement sortie par la main opposée de Samba (72e), Paris a un peu subi la cadence des visiteurs. Avec surtout cette fâcheuse propension à être mis en danger sur coups de pied arrêtés et à être pris entre les lignes.

Heureusement pour le club de la capitale, le score ne changea pas et les trois points engrangés permettent aux Rouge et Bleu de prendre six longueurs d'avance sur une AS Monaco qui n'a remporté aucun de ses trois derniers matchs en Ligue 1.

 

Kolo Muani aux abonnés absents

Un mot sur Randal Kolo Muani. Initialement présenté comme la doublure de Gonçalo Ramos pour cet exercice 2024-2025, l'international français, pourtant toujours aussi précieux en Bleu, n'a jamais convaincu depuis août et s'est depuis fait passer devant par les "faux neuf" Lee Kang-In et Marco Asensio. Pire encore pour l'ancien nantais, Désiré Doué lui a été préféré aujourd'hui pour remplacer Asensio et ainsi occuper l'axe de l'attaque en fin de rencontre. Depuis son retour de blessure mi-octobre, Kolo Muani n'a disputé que 9 petites minutes (9 contre le PSV, 0 à Marseille, 0 face à Lens).