2 matches sous haute surveillance

La finale de la Coupe de la Ligue entre Marseille et Bordeaux ce samedi au Stade de France, ainsi que le match de la 30ème journée de Ligue 1 entre le PSG et Boulogne à huis clos ce dimanche au Parc des Princes, sont placés sous haute surveillance pour prévenir tout débordement, même si le risque semble retombé d'un cran.

Samedi lors de la finale entre Marseille et Bordeaux à Saint-Denis, un dispositif conséquent devrait être déployé, même si aucun chiffre officiel n'a été communiqué. Mais selon certaines sources, policiers et gendarmes devraient être dix fois plus nombreux que les 225 fonctionnaires mobilisés samedi dernier au même endroit, à l'occasion du dernier match du Tournoi des six nations de rugby France-Angleterre. Ils assureront la sécurité autour de l'enceinte sportive mais également dans les gares et péages autoroutiers empruntés par les Bordelais et les Marseillais.

Pour cette finale de la Coupe de la Ligue, la crainte vient de l'attitude de certains supporteurs du club parisien qui tenteraient de croiser le chemin des quelques 20.000 Marseillais attendus au Stade de France, pour en découdre. Une confrontation dont ils avaient été privés le 28 février à l'occasion de PSG – OM au Parc de Princes (0-3), les Marseillais étant restés chez eux. C'est donc entre eux que les supporteurs parisiens s'étaient affrontés, rouant de coups un membre de la tribune Boulogne qui est décédé deux semaines plus tard. Une partie des Parisiens étant en deuil et l'autre dans la crainte de représailles, les incidents redoutés sont donc ceux qui pourraient opposer des petits groupes de fans du PSG à des Marseillais isolés dans le centre de Paris.

Dimanche au Parc des Princes, le dispositif de sécurité devrait correspondre à celui d'un match normal, même si cette rencontre se jouera sans spectateurs, des rassemblements et altercations entre membres des différents kops parisiens étant toujours possibles aux abords du stade. Pour les deux précédents matches du PSG joués à huis clos, à Nice le 20 mars et à Auxerre le 23 mars, à chaque fois 5 à 600 policiers avaient été mobilisés, ce qui devrait être encore le cas dimanche à Paris.