Durant deux ans et demi au PSG, Paul Le Guen avait su ne pas tomber
dans le petit jeu des déclarations assassines par presse interposée. Il
avait gardé sa ligne de conduite aussi bien dans les pires moments de
la saison passée que lors des bons passages de lactuelle. Alors quil
avait tout loisir de sexprimer en juin, il a fait comme beaucoup,
privilégiant sa personne plutôt que lintérêt du club. « Au PSG, tout
est politique », dit un dirigeant. Les joueurs aussi ont fini par céder
à lindividualisme. Les tensions en pointillé jusquà lannonce du
départ de Le Guen ont alors ressurgi, le coach perdant toute prise sur
son groupe. Cela sest vu dans son incapacité à le sublimer moralement
et tactiquement à lheure des matchs couperets. Dautant que, à de
rares exceptions près, les joueurs parisiens manquent cruellement de
caractère pour se booster eux-mêmes.
dans le petit jeu des déclarations assassines par presse interposée. Il
avait gardé sa ligne de conduite aussi bien dans les pires moments de
la saison passée que lors des bons passages de lactuelle. Alors quil
avait tout loisir de sexprimer en juin, il a fait comme beaucoup,
privilégiant sa personne plutôt que lintérêt du club. « Au PSG, tout
est politique », dit un dirigeant. Les joueurs aussi ont fini par céder
à lindividualisme. Les tensions en pointillé jusquà lannonce du
départ de Le Guen ont alors ressurgi, le coach perdant toute prise sur
son groupe. Cela sest vu dans son incapacité à le sublimer moralement
et tactiquement à lheure des matchs couperets. Dautant que, à de
rares exceptions près, les joueurs parisiens manquent cruellement de
caractère pour se booster eux-mêmes.
Au final, cette saison 2008-2009 ressemble à un immense « gâchis »,
terme employé dans nos éditions dhier par Sébastien Bazin. Un intime
du club conclut : « Pour une saison qui devait être celle du renouveau,
le club a été secoué par deux crises. Bazin sest fâché avec Villeneuve
et Le Guen, deux hommes quil appréciait et quil a nommés. Trois ans
après larrivée de Colony Capital, Paris na pas progressé et reste
toujours victime des guerres de personnes. » A Paris, rien ne change et
surtout pas cette phénoménale capacité à se mettre en crise.
Le Parisien