La scène est cocasse. Samedi soir, une heure environ après le coup de sifflet final de PSG – Monaco (0-0), Jérôme de Metz, administrateur parisien démissionnaire en décembre dernier (et à lorigine de la crise de janvier ponctuée par le départ du président Charles Villeneuve), vient saluer le président Sébastien Bazin dans le salon VIP. Cest Jérôme de Metz qui, le premier, avait stigmatisé dans son courrier labsence de gouvernance au PSG. Plus que jamais, sa critique sest révélée exacte ces dernières semaines. A Paris, il ny a pas de patron. Bazin, qui na ni le temps ni lenvie dêtre plus présent au quotidien, a annoncé à quatre journées de la fin la non-reconduction du contrat de Paul Le Guen dans un timing discutable.
Philippe Boindrieux, le directeur général, na pas encore une connaissance suffisante du foot pour prétendre être un chef. Paul Le Guen et Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, ont montré au travers de leurs profondes divergences quils nen étaient pas non plus.
Pour preuve, personne na empêché Claude Makélélé, le capitaine, de sortir un livre et dégratigner dans la presse, il y a une dizaine de jours, le club et son entraîneur le jour dun match décisif. Personne encore na contrôlé la sortie médiatique de Le Guen il y a quatre jours, là aussi quelques heures seulement avant un rendez-vous capital. Et dire quen cette fin de saison Sébastien Bazin avait demandé aux joueurs de ne pas étaler leurs états dâme dans les médias sous peine de pas être conservés lan prochain !
Pour preuve, personne na empêché Claude Makélélé, le capitaine, de sortir un livre et dégratigner dans la presse, il y a une dizaine de jours, le club et son entraîneur le jour dun match décisif. Personne encore na contrôlé la sortie médiatique de Le Guen il y a quatre jours, là aussi quelques heures seulement avant un rendez-vous capital. Et dire quen cette fin de saison Sébastien Bazin avait demandé aux joueurs de ne pas étaler leurs états dâme dans les médias sous peine de pas être conservés lan prochain !
Le Parisien