En conférence de presse l'entraîneur marseillais a annoncé une bataille face au PSG.
Face à l'armada parisienne, peu donne cher de la peau des marseillais. L'entraîneur provencal a donc d'abord voulu dédramatiser une éventuelle défaite. « On ne sera pas la première équipe à perdre là-bas. Mais on y va pour essayer de faire un résultat. Mais ce résultat ne doit pas nous impacter pour les 11 matches d’après. Quand tu domines ton sujet en Ligue des Champions, ça définit ton niveau. Aujourd’hui on entend même les grosses équipes européennes se méfier. On ne va pas là-bas avec la peur de prendre 4-0. Si tout le monde fait des efforts, se bat… Après dans un match tout peut arriver. On peut aussi gagner. Il est vrai qu’ils forcent le respect. Les équipes pensent qu’en jouant bas elles tiendront. Mais elles ne tiennent pas longtemps. C’est difficile de tenir une heure et demie à défendre. Je ne crois pas que ce soit la solution de les regarder. Ce qui est important c’est comment tu vas finir (à la fin de saison). Si tu finis troisième, les supporters oublieront les matches face à Paris. »
L'occasion pour José Anigo d'abonder dans le sens de Valbuena en ce qui concerne l'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic, sans pour autant prévenir le club de la capitale que le match n'est pas gagné d'avance. « Il est évident que quand tu vois des joueurs comme Ibra, tu as envie de l’avoir dans ton équipe. Les gens aiment le beau geste. Mais de là à dire que les gens de Marseille aiment Paris, je n’en suis pas sûr. On va essayer (de museler Ibra). C’est un joueur très particulier qui décroche en permanence. C’est un jouer qui, plus il vieillit, laisse libre court à son talent. Ça reste un joueur de football. Je vous garantis qu’on y va sans peur. Ce gars-là a du talent, mais collectivement il y a des choses à faire pour contrer cette équipe. Je ne veux pas qu’on y aille en étant simple spectateur du match. On va leur proposer un match sérieux. »