Après une semaine dernière poussive, ponctuée par une victoire obtenue dans les derniers instants face à Girona et un résultat nul concédé à Reims, le PSG voulait se rassurer ce soir contre Rennes, d'autant qu'un mois d'octobre assez compliqué se profile. À commencer par le déplacement à l'Emirates Stadium mardi prochain.
Une première mi-temps convaincante
Pas de réelle surprise dans le onze de départ, Luis Enrique composant avec les absences (Matvey Safonov pour Gianluigi Donnarumma blessé, Lucas Beraldo pour Nuno Mendes malade et Fabian Ruiz pour Vitinha blessé). Le seul vrai enseignement à tirer de la composition a été la titularisation de Lee Kang-In en tant que faux neuf, le Sud-Coréen étant donc préféré à Randal Kolo Muani pour suppléer Gonçalo Ramos et Marco Asensio.
Très vite, les Rouge et Bleu se sont montrés dangereux. Preuve en est le but refusé à Marquinhos, mis hors-jeu par la déviation de Beraldo (3e). Quelques instants après, Dembélé bénéficia d'une déviation de Lee pour partir fixer Mandanda. Mais souffrant toujours dans le dernier geste, l'ex-barcelonais envoya un tir trop mou (6e). Idem au quart d'heure de jeu, quand "Dembouz" frappa dans le petit filet alors que l'option Achraf Hakimi était à privilégier dans l'axe (18e).
La transversale heurtée 60 secondes plus tard par un Marocain décidément dans une position de finisseur, paracheva le manque évident de réussite (ou réalisme, c'est selon) des Parisiens. Heureusement pour les nôtres, Bradley Barcola était dans un grand soir. Profitant de l'excellent travail dans le rond central d'un rayonnant Joao Neves, Dembélé servit l'ancien lyonnais sur sa gauche. À l'arrivée, la fameuse "Thierry Henry" et l'ouverture du score (30e, 1-0). Enfin.
Des Rennais dépassés mais vaillants
Exploitant à merveille les trous béants laissés par le 3-4-2-1 breton, les locaux se sont encore procurés moult situations jusqu'à la pause. Notamment ce tir contré de Fabian Ruiz après une remise dos au but de Lee (36e).
Au retour des vestiaires, le train parisien repartit de plus belle. En feu, Barcola vit sa lourde tentative repoussée par le poteau. Mais Lee Kang-In eut parfaitement suivi (57e, 2-0). Avant de sortir à la 69e, remplacé par Kolo Muani, l'international français mit un point d'honneur à clôturer son vendredi par une seconde réalisation, bénéficiant de la passe en retrait d'Hakimi (68e, 3-0).
Après le soleil, la pluie. De manière presque incompréhensible (même si certains observateurs dénonceront le manque de profondeur du banc), Paris a commencé à énormément subir. Responsable de la nouvelle mauvaise soirée de Beraldo à gauche, Ludovic Blas servit parfaitement Amine Gouiri, dont le missile fut claqué en corner par Safonov (72e). Dans la continuité, les hommes de Julien Stéphan obtinrent un penalty transformé par un Titi : Arnaud Kalimuendo (74e, 3-1).
Une tentative de Gronbaek (83e) et un but assez sévèrement refusé à Seidu (86e) auraient pu ternir (voire gâcher) la belle soirée parisienne. Heureusement pour le club de la capitale, il n'en fut rien. Kolo Muani (90e+4) et Hakimi (90e+6) auraient même pu aggraver la marque en fin de partie. Mais l'un comme l'autre n'ont pas trouvé la faille.