Lors de l'habituelle conférence de presse du vendredi, Antoine Kombouaré a évoqué le RC Lens, adversaire du Paris Saint-Germain ce soir (19h00) à Bollaert ainsi que la situation extra-sportive du club francilien.
Coach, quelles sont les solutions pour repartir de l’avant ?
« Déjà, il faut retrouver une efficacité défensive. Nous devons reproduire ce que nous avons fait sur les trois matches précédents celui face à Marseille, à savoir ne pas prendre de buts. Devant, nous avons des arguments pour poser des problèmes et marquer. Mais le principal est de recouvrer cette solidité défensive et être costauds. »
Le groupe arrive-t-il aujourd’hui à se concentrer uniquement sur le terrain ?
« Il est clair qu’aujourd’hui, nous avons une très mauvaise image. Le comportement de certains supporters et nos résultats ne l’améliorent pas. Il ne faut pas se contenter de regarder les choses. En ce qui nous concerne, nous devons gagner les matches. Le plus dur est de faire abstraction de tout ce qu’il se passe actuellement autour de nous. Ce sont des décisions qu’on ne peut pas maîtriser. La meilleure chose que nous puissions faire est de renouer avec la victoire le plus vite possible. »
Que pensez-vous de l’équipe de Lens ?
« Cette équipe lensoise est intraitable à domicile. Les Nordistes ont battu Marseille de fort belle manière (3-1) en Coupe de France. Ils ont ensuite remporté une grosse victoire face à Monaco (3-0). L’équipe possède de nombreuses individualités et est très solide défensivement. Il y a des joueurs très forts devant comme Jemaa, Monnet-Paquet, Boukari, Maoulida ou Roudet. Il faudra donc se méfier. »
Ressentez-vous une certaine forme de lassitude ?
« Non. C’est mon travail. Je ne suis là que depuis sept mois et je bosse. Je ne perdrai jamais espoir. J’adore mon boulot. Je sais qu’il y a des moments où tout sourit et d’autres où c’est plus compliqué. Je vais au travail avec l’envie de trouver des solutions et de transmettre aux joueurs la capacité d’aller de l’avant et de gagner les matches. C’est cela qui m’intéresse. Le reste… »