Partidazo !, comme on le dit en Espagne où se déroulait un autre Clasico en milieu d'après-midi. En effet, le Paris St-Germain est venu à bout d'une valeureuse équipe marseillaise à l'issue d'un match plein de rebondissements.
Démarrant pied au plancher, les hommes de Christophe Galtier ont d'entrée donné le ton, mais sont tombés sur un impeccable Pau Lopez dans les buts phocéens.
Mais actuellement en pleine confiance, grâce à un excellent début de saison domestique mais aussi son réveil en Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille ne s'est pas caché et a commencé à crânement jouer sa chance ; comme sur cette frappe d'Harit, servi par Guendouzi en pivot (22e).
Paris ne s'en laissait pas compter et Messi fracassait la barre de Lopez sur coup-franc (35e). Quelques minutes après, c'est Verratti qui récupérait un ballon haut, parfaitement relayé par Vitinha pour Mbappé sur la gauche. Le Français donnait alors en retrait à un Neymar qui a parfaitement ouvert son pied pour trouver la faille (45e+2, 1-0).
Dans un inédit 4-3-2-1, ascendant 4-4-2 en phase défensive avec Neymar pour ponctuer le losange, les Parisiens ont livré une prestation séduisante, bien loin des sorties insipides des dernières semaines. Ça a également tenu bon derrière, malgré les velléités adverses.
Le second acte partait sur le même rythme, mais aucune équipe n'arrivait à trouver la faille. Si les gardiens n'ont récité aucune fausse note, il faut rendre à César ce qui appartient à César et souligner l'énorme performance de Chancel Mbemba, qui a non seulement limité un Mbappé pourtant en verve ce dimanche, et qui a apporté de nombreuses fois le surnombre dans notre camp.
Côté Rouge et Bleu, et accompagné cette fois de (excellents) Verratti et Vitinha, Fabian Ruiz a réalisé sa meilleure performance depuis son arrivée dans la capitale. Messi et Neymar ont également fait le job.
Le dernier quart d'heure aurait pu être celui du break voire davantage, les Parisiens finissant par prendre un large ascendant, notamment en raison de l'exclusion directe de Gigot, davantage due à l'intention qu'au tacle en lui-même qui a à peine touché Neymar (78e).
Pour finir, et c'est la seule mauvaise nouvelle du soir, la sortie sur blessure de Danilo Pereira en première période (24e). A un moment où la défense francilienne est décimée (Kimpembe et Nuno Mendes blessés, Sergio Ramos suspendu), la possible absence du soldat portugais serait préjudiciable.