Ce n'est pas nouveau, l'Allemagne n'est pas fan du PSG. Et plus le temps passe, plus la rancœur s'accentue.
Rummenigge fait des émules comme le souligne rmcsport. En critiquant à chaque occasion le PSG et ses dirigeants, l'ancien international allemand commence à voir des adeptes s'intégrer à sa façon de penser, à commencer par le journaliste Manfred Weber. « L’idée c’est de dire qu’il y a quelques clubs qui ne respectent pas les règles du jeu, explique-t-il. Si un club reçoit 300 millions d’euros de la part d’un sponsor qui n’a rien à avoir avec le football, on a un déséquilibre. Il n’y a pas les mêmes règles pour tout le monde. »
La plupart des grands clubs rachetés sont passés par cette période d'agacement allemand. Traduction d'une peur? « Non, ce n’est pas une question de peur, déclare Weber, correspondant à Paris pour Focus online. C’est une question de respect des règles. Là, ça devient très artificiel. Contrairement à Manchester City et Chelsea, au PSG, c’est allé très vite avec les grandes stars mondiales. Ce n’est pas une bonne chose pour le football français. Au PSG, il n’y a quasiment plus un Français. Le bon exemple, c’est l’Angleterre, qui n’a plus rien gagné depuis la Coupe du monde 1966. Ils ont beaucoup de stars dans leurs clubs mais leur équipe nationale est moyenne. »
Une tendance anti-PSG sur laquelle Laurent Blanc à tenu à revenir en conférence de presse. « Je dis aux gens qui aiment le football : regardez ce qu’il se passe ailleurs, c’est la même chose, a déclaré le coach du PSG. Toutes les équipes qui ont une puissance financière dominent les autres. C’est une réalité en Espagne, en Angleterre, en Allemagne. Je crois qu’il ne faut pas trop s’y arrêter. On essaie de se concentrer sur le jeu. On n’arrivera jamais à faire l’unanimité. »
Une qualification avec brio face au club allemand ce soir devrait déjà commencer à faire taire quelques critiques.