Les remplaçants du PSG ont, pour la plupart, haussé leur niveau de jeu. Un point sur eux.
Le quotidien Le Parisien est l'auteur d'un dossier très intéressant sur le niveau de jeu des remplaçants. Figure de proue: Lucas. Celui qui subissait des critiques sur sa capacité à être là le jour des grandes échéances continue de faire taire les sceptiques, en partie grâce à son match face au Bayer. Lavezzi a du souci à se faire quand l'on sait Cavani sur le retour. Mais depuis le décès de son oncle, l'international argentin a acquis une crédibilité étonnante au poste de milieu offensif gauche. Mais cela est sans compter sur le retour en forme de son compère Javier Pastore.
Cabaye a joué, Cabaye n'a pas fauté, Cabaye a marqué. L'international fançais peut donc logiquement prétendre à une place de titulaire face à Toulouse mais pour s'imposer dans l'un des tous meilleurs milieux d'Europe (Matuidi – Motta – Verratti), le néo-parisien devra se battre. Celui qui risque de plus être pénalisé de l'arrivée de Cabaye est sans doute Adrien Rabiot. Le titi parisien ne cesse d'impressionner lors de ses sorties officielles mais celui qui demande du temps de jeu risque de patienter avant de voir son souhait exaucé.
Le grand perdant de l'année, et cela n'étonnera personne, est Jérémy Ménez. Auteur d'une mauvaise entrée face à Monaco, l'internation français ne cesse de décevoir. Sifflé par le Parc, le joueur ne risque pas de s'éterniser du côté de la Porte de Saint-Cloud. Zoumana Camara, quant à lui, ne prétend pas à une place de titulaire et se suffit largement à jouer les utilités, lui qui est présent et performant à chaque entrée mais qui est plus souvent considéré comme étant un homme de vestiaire qu'un homme de terrain. Ces comparses de la défense Marquinhos et Lucas Digne s'en sortent mieux. Doublures d'Alex et de Maxwell, ces jeunes joueurs sont le pari sur l'avenir et nul doute qu'ils sauront à l'avenir s'imposer dans l'arrière-garde parisienne.
Quant à Jallet, tout juste remis de son hernie discale, devrait pouvoir profiter du torn-over imposé à son poste malgré les prestations quotidiennement en hausse de son accolyte du couloir droit, Grégory Van der Wiel.