Tous les voyants sont au vert pour les Bleus. Deuxième victoire (convaincante) en deux matchs, déjà qualifiés pour les Huitièmes de Finale, la fameuse malédiction des Champions du monde éliminés dès le 1er Tour créée par eux-mêmes en 2002 (seul le Brésil y avait échappé en 2006) évitée, et un succès face au Danemark pour la première fois depuis 2015 (1 nul et 2 défaites).
Très appliquée derrière avec le retour de Raphaël Varane et un Dayot Upamecano toujours aussi souverain, la France a également continué d'être fluide dans son animation offensive, notamment grâce à un Antoine Griezmann qui n'est jamais aussi fort que sous le maillot de la sélection. Evoluant dans un poste hybride de second attaquant/milieu relayeur, le Colchonero a autant ratissé de ballons qu'il en a bonifié. Comme sur cette passe décisive amenant le but de la victoire de Kylian Mbappé (86e, 2-1).
Le joueur parisien qui restera d'ailleurs comme l'homme du match, lui qui a inscrit les deux réalisations tricolores. Pas très en verve dans le jeu, quand Ousmane Dembélé a brillé à droite, “Kik's” a en revanche été d'un réalisme chirurgical, rejoignant au passage Zinédine Zidane à la 7ème place du classement des Meilleurs Buteurs en Bleu (31 goals).
Un mot sur l'opposition. Considéré à juste titre comme l'un des principaux outsiders de cette Coupe du Monde, le Danemark démarre très mal sa compétition (nul 0-0 face à la Tunisie, et défaite ici). L'intensité qui faisait la force du jeu scandinave depuis 2 ans semble s'être évaporée. Elle n'est réapparue que par à-coups, que ce soit contre les Aigles de Carthage ou les Bleus (premier et dernier quarts d'heure de la seconde mi-temps où la rencontre s'est débridée).
Il est fort probable que le passage à 3 derrière instauré par Kasper Hjulmand n'a pas encore été bien ingéré par la Rød-Hvide. Peut-être faudra-t-il repasser en 4-3-3 pour tenter d'aller chercher une qualification encore possible face à l'Australie mercredi à 16h. Dans le même temps, l'Equipe de France (bis ?) affrontera la Tunisie.