Alors qu'il entrera en vigueur à partir de 2014, le fair play financier continue de faire beaucoup parler à l'heure actuelle.
Le Directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc annonçait il y a quelques semaines que le club de la capitale se plierait au fair play financier notamment grâce au contrat de 150 millions d'euros pour la saison 2014-15 puis 200 millions d'euros pour 2015-16 avec Qatar Tourism Authority. Si côté parisien on se veut donc rassurant, ce n'est pas le cas de Pablo Ciabattini, expert italien de l'économie du football. Dans son ouvrage « Vaincre avec le fair-play financier », Ciabattini explique que le contrat signé avec QTA ne permettra pas aux PSG d'échapper aux sanctions de l'UEFA.
"Les sanctions relatives à la première période examinée tomberont au printemps 2014 et concerneront la saison 2014-2015. Si j’étais le cheikh Al Thani, je serais très inquiet. Je ne pense pas qu’on puisse revenir en arrière comme le PSG l’a fait avec un parrainage par la QTA à effet rétroactif. Et ce contrat de 4 ans rapportera encore 150 à 200ME par saison selon les résultats sportifs obtenus. Les lois du Fair-Play Financier prévoient que dans le cas du parrainage par des parties liées, à savoir des entreprises associées, filiales, sociétés mères ou autres qui peuvent avoir une certaine influence sur les décisions du club, le parrainage est considéré mais à sa juste valeur ou valeur de marché. La Qatar Tourism Authority doit être considérée comme une partie liée. Et même si ce n’était pas le cas, le parrainage est caractérisé par une valeur beaucoup plus élevée que celle du marché "