Le PSG a montré contre le Bayer Leverkusen qu'on pouvait compter sur lui dans les prochaines échéances à venir. Mais selon Pascal Praud, le club de la capitale à encore des faiblesses.
Pour lui, le match de Leverkusen était en grande partie un test pour le PSG
« Il y a test et test. Avant son déplacement à Leverkusen les observateurs ont présenté le match du PSG comme un test. Ce fut une promenade de santé, une démonstration collective, une réussite individuelle et devant tant de facilité, de maîtrise ou d'efficacité, chacun s'interroge. Test ou pas ? Significatif ou non ? Prophétique ou sans lendemain ? Oui, c'est un test et la victoire nette et sans bavure prouve l'écart qu'il existe aujourd'hui entre le tout-venant européen et une équipe qui vise le podium de la Ligue des Champions. Oui, c'est un test parce que le PSG avance groupé, que ses joueurs parlent la même langue, que la discipline règne, que la volonté est commune, que les ambitions sont partagées. Oui c'est un test parce que Zlatan répond présent, que Verratti ne prend pas de carton, que Matuidi carbure au super, que chacun hisse son niveau de jeu comme la C1 l'exige. C'est un axiome de base : les grands joueurs sont là le jour J ou bien ils ne sont pas des grands. Oui, c'est un test parce que le PSG avait souffert à Monaco, que 2014 avait entrouvert comme le début d'un essoufflement et qu'à l'arrivée la possession de balle du PSG était en Allemagne de 65%, écrit le journaliste sur son blog Yahoo! Oui, c'est un test mais ce n'est pas un passeport pour la finale. Leverkusen pointe à seize points du Bayern en Bundesliga et cet écart reflète le niveau qu'il existe entre le champion d'Europe 2013 et l'adversaire de ce mardi. Paris joue dans la cour avec les meilleurs mais personne ne sait s'il est le meilleur de la cour. J'ai le sentiment que le trio Matuidi, Thiago Motta et Verratti ne souffre d'aucune comparaison. Pareil pour la défense latérale et centrale »
Mais selon le journaliste, il manquerait un gardien de classe mondiale ainsi qu'un attaquant de renom.
« En revanche, Salvatore Sirigu n'est pas le meilleur gardien du monde et il manque un attaquant à Paris pour prétendre à la victoire finale. Edinson Cavani blessé, le PSG n'a pas de solution de rechange. Les dernières places du puzzle, celles qui achèvent le tableau sont les plus difficiles à placer. Si ce n'est pas cette année, ce sera l'an prochain. Paris est en quarts et Laurent Blanc a réussi sa mission. Le PSG ne fera pas moins bien que la saison dernière. Puisse-t-il échapper à Barcelone et à Lionel Messi revenu au top. Au moins jusqu'au 25 mai. »