En marge du tirage au sort de l’euro 2016 qui a eu lieu à Nice ce dimanche, le président de l’UEFA, Michel Platini est revenu sur le fair-play financier et notamment sur le contrat conclu par le Paris Saint-Germain avec Qatar Tourism Authority. Un contrat qui n’est toujours pas homologué et qui est perçu comme un moyen de contourner illégalement les règles du fair-play financier.
« Je n’ai aucune idée du sort qui sera réservé au PSG. Les seules question, c’est : est-ce que le tourisme au Qatar est lié à l’émir, comme le club ? La commission indépendante va répondre à cette question, et éventuellement sanctionner. Mais aller jusqu’à l’exclusion tout de suite semble impossible. Nous ne sommes pas là pour punir. Mais nous irons jusqu’au bout, puisque le fair-play financier était une volonté générale. Monaco ? Ils vont passer devant la commission. Un jour ou l’autre, l’actionnaire de Monaco va peut-être s’intéresser à ce que peut lui réserver l’avenir. (…) Je suis la Ligue 1. Le classement respecte l’histoire financière récente. Il y a un club, le PSG, qui va être champion pendant dix ans. Monaco sera derrière pendant dix ans. Et puis Lyon, Marseille, Saint-Etienne, Lille, Montpellier… vont se battre pour la troisième place. (…) L’argent contribue à faire gagner davantage les mêmes clubs. Longtemps, ce sont les stades qui ont rendu puissant, puis les mécènes, les droits télévisuels… Maintenant, c’est l’ensemble. (…) Le PSG peut-il gagner la Ligue des Champions ? Il le pense. Tout le monde le pense. Si je dis non, je vais me faire tailler. Et si je dis oui, on va m’accuser d’être un partisan du Qatar. » A expliqué Platini dans les colonnes du JDD