Van der Wiel évoque Ancelotti et allume les jeunes parisiens

Interrogé par le journal du Dimanche, le défenseur néerlandais Gregory Van Der Wiel a évoqué tous les sujets. Celui-ci d'ailleurs, n'hésite pas à tacler les jeunes joueurs du Paris Saint-Germain.

Peu en vue sous l'ère Ancelotti, devenu titulaire indiscutable sous Laurent Blanc, VDW est d'abord revenu sur ses prestations avec son ancien entraîneur : « Même si nous sommes concurrents, Christophe Jallet et moi avons toujours eu de bonnes relations. C'est un type sain et très marrant. Sur le terrain, on est bons passeurs tous les deux, mais je pense faire plus de courses. Et plus de choses, techniquement. Avec Ancelotti, je ne comprenais pas toujours pourquoi je ne jouais pas. Je n'ai jamais eu la chance d'aligner trois matchs de suite. Du coup, je cogitais. Impossible de donner le meilleur de soi dans ces conditions»

Si le PSG dispose de grands talents dans son centre de formation. Le néerlandais n'a pas manqué l'occasion de pointer du doigt l'attitude des jeunes français qui manquent, selon lui, de professionnalisme : « Les jeunes aux Pays-Bas sont beaucoup plus consciencieux qu'en France. Ils veulent vraiment arriver au top. Donc ils vivent sainement, mangent et dorment bien. La mentalité est très strict. À l’entraînement, tu dois être concentré du début à la fin. Une minute de retard et tu as une amende, a justifié Grégory van der Wiel, le défenseur du Paris Saint-Germain, dans un entretien accordé au Journal du Dimanche. A Paris, une fois, je suis arrivé deux minutes en retard. Je stressais. Dix minutes après, je vois débarquer des mecs, tranquilles, en train de rigoler. Je n’arrivais pas à y croire ! Les jeunes sont toujours en train de se marrer, de s’interpeller à voix haute. C’est sympa, mais je comprends pourquoi les jeunes sont bien meilleurs aux Pays-Bas. Ici, c’est comme s’ils n’en ont pas grand-chose à faire du foot, a-t-il ajouté. On ne les voit pas souvent en salle de gym, alors qu’un gars comme Thiago Silva y est tout le temps. Je ne vois pas quoi faire pour changer leur état d’esprit. »